Les managers de fond de pension considèrent de plus en plus qu’ils ont la responsabilité de contribuer au développement durable au travers de leurs activités. Si nous nous penchons sur les caractéristiques principales des fonds de pension – taille, horizon de placement, diversification – nous réalisons qu’ils peuvent être de fervents défenseurs de l’ISR. Dans la mesure où les fonds de pension ont une approche sur plusieurs dizaine d’années, l’investissement socialement responsable est particulièrement séduisant puisqu’il est explicitement basé sur le long terme.
Si l’on se réfère au guide sur l’Investissement Socialement Responsible (ISR) publié par Mercer en 2007, l’ISR peut être défini comme un processus d’investissement qui cherche à atteindre des objectifs sociaux et environnementaux en parallèle des objectifs financiers. Les signataires des Principes des Nations Unies pour l’investissement responsable (UNPRI) croient que les problèmes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) peuvent influer sur la performance de portefeuilles d’investissement (à des degrés divers en fonction des compagnies, secteurs, régions, classes d’actifs et au cours du temps). Nous pouvons trouver de nombreuses définitions de l’ISR et la diversité de ces définitions reflète les diverses approches qui peuvent être adoptées afin d’être considéré comme « socialement responsable ».