Il y a quelques semaines, Greenpeace publiait un rapport sur les sources d’énergie utilisées par les géants d’internet. On le sait, pour fonctionner, la majorité des sites et réseaux sociaux que nous utilisons reposent sur d’énormes centres de données. Et ces centres de données doivent être alimentés en électricité. La question que pose Greenpeace est de savoir d’où vient cette électricité, cette énergie nécessaire au bon fonctionnement de ces services que nous utilisons presque tous. Et aussi, quelles sont les compagnies les plus « vertes » par rapport à cet aspect précis de leur business.
Comme on peut le voir sur l’image ci-dessus, le résultat n’est pas très encourageant, c’est le moins que l’on puisse dire. S’il est intéressant de retrouver 3 très grands du bon côté du spectre – Google, Apple et Facebook – que dire de tous les autres? Amazon, Twitter, Ebay, Dropbox, LinkedIn…Je dois avouer que ces noms riment – pour moi – avec « usage quotidien ».
Ce qui est le plus dérangeant dans tout cela, c’est qu’un certain nombre de ces entreprises devraient avoir vocation à améliorer l’efficacité et proposer des gains en énergie. Un service tel que Dropbox, par exemple, permet à la base d’aller dans ce sens: les données sont stockées, numériquement, sur des serveurs, et tout cela permet de ne pas acheter des dizaines de clés usb pour transporter ses données ou de ne pas échanger des centaines d’emails pour s’envoyer et se renvoyer des versions modifiées de documents. Une discussion intéressante avaient d’ailleurs été lancée sur ce blog, ici. Mais au final, ces efforts sont anéantis par le recours à des sources d’énergie dites « sales ».
Je crois qu’il est vraiment important pour ces entreprises de rester cohérentes avec l’image d’entreprise « du futur » qu’elles cherchent à donner et d’être à la pointe de la technologie. Surtout, il faut s’assurer que cet esprit « vert » soit présent à tous les niveaux de l’entreprise, et pas seulement en front-office!