Le Brunswick Group a récemment publié un rapport: The Future of Stakeholder Engagement. 130 professionnels seniors de la communication, en Europe, ont été interrogés, en ligne, sur leurs pratiques. Parmi les nombreuses conclusions tirées de ce rapport, deux ont particulièrement attiré mon attention:
- Dans la plupart des organisations étudiées, le dialogue avec les stakeholders a tendance à être ad hoc (79%) plutôt que stratégique. Et seulement 29% utilisent des indicateurs de performance spécifiques pour mesurer le succès de leur engagement.
- A l’heure actuelle, les « communicateurs » ont plus tendance à engager le dialogue avec des stakeholders « classiques » (employés, fournisseurs, clients, etc.), qu’avec des stakeholders moins traditionnels (ONG, groupes de consommateurs, etc.)
Des conclusions qui, je dois l’admettre, me surprennent un peu. Je ne pensais pas que le pourcentage de communications stratégiques avec les stakeholders serait si bas. Ni d’ailleurs que les ONG soient toujours classées dans les interlocuteurs « non-traditionnels ».
Il reste du chemin à parcourir, ça ne fait aucun doute. Une stratégie de communication avec ses stakeholders, traditionnels ou non, est pourtant simple à établir. Il s’agit maintenant de véritablement généraliser cette conception selon laquelle les questions de RSE doivent avoir un aspect stratégique, et ne pas fonctionner sur un mode de simple réaction à un problème.
Un rapport à consulter, donc, pour quiconque est intéressé par le sujet et souhaite dépasser l’approche actuelle.
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