Il y a quelques années, j’avais écrit un guide du greenwashing (basé lui-même sur deux rapports, ici et là). Je republie ici les 10 points importants, à éviter absolument.
- Un langage approximatif. Les mots utilisés n’ont pas une signification très claire. Vous savez, vous, ce que signifie concrètement “éco-responsable”?
- Des produits verts produits par une compagnie “sale”. Comme par exemple des ampoules à faible consommation produites dans une usine qui polluent des rivières.
- Des images suggestives. Des fleurs qui sortent d’un pot d’échappement, vous trouvez ça normal?!
- Des revendications hors de propos. Mettre l’accent sur un petit aspect “vert” alors que tout le reste ne l’est pas.
- Le meilleur de la classe? Dire que l’on est un peu plus vert que les autres, même si les autres sont catastrophiques.
- Juste pas crédible. Qui veut une voiture qui respecte l’environnement?
- Du Gloubiboulga! On fournit des informations sous forme de jargon, que seul un scientifique pourrait vérifier.
- L’ami imaginaire. Labels ou une attestation semblant venir d’une tierce partie, mais ce n’est pas le cas.
- Pas de preuves. Ca pourrait être vrai, mais où sont les preuves?
- Des mensonges. Affirmations ou données totalement fabriquées.
Voila une grille au travers de laquelle chaque entreprise devrait faire passer ses projets « développement durables », afin de s’assurer de ne pas tomber dans le greenwashing.
Rappel utile et affiche détonante!!
😉
Merci Marion! J’ai presque peur que l’article vaille plus pour l’image que pour son contenu!
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