Valeurs – Vision – Simplicité

Photo de Supushpitha Atapattu sur Pexels.com

J’ai récemment retravaillé sur mes valeurs personnelles. Oui, comme les valeurs qu’une entreprise affiche sur son site web, avec plus ou moins de conviction, mais juste pour moi. Il s’agit des valeurs qui me guident, celles selon lesquelles je m’efforce d’agir et de penser. J’ai la conviction qu’il est important de les mettre sur papier – ou sur Evernote en ce qui me concerne – et de se les rappeler aussi souvent que possible.

Surtout, ces valeurs permettent de créer une vision en accord avec celles-ci, et donnent ainsi un cadre cohérent à un futur envisagé.

Ce processus de « révision » ne devrait pas avoir lieu souvent. A priori, nos valeurs sont les nôtres et ne devraient pas évoluer en fonction des circonstances, tout comme pour une entreprise. Je crois toutefois important de se poser la question de temps à autre, quitte à simplement reformuler.

Je vous les livre ci-dessous, telles qu’elles apparaissent aujourd’hui dans ma note:

  • Responsabilité – Envers moi et envers les autres. Je me comporte de manière exemplaire. Je n’ai pas peur de regarder la vérité en face et dire ce qui est.
  • Famille – Elle est au centre de mes considérations.
  • Simplicité – Dans la façon d’être, de vivre, de se comporter.
  • Zen – Le calme guide mes actions, inspiré de Shambahla, Thich Nhat Hahn, Shunryu Suzuki, Kakuzo Okakura.

Et vous, quelles sont vos valeurs personnelles?

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Responsabilité sociale zen

Montre zenJ’ai l’intime conviction que l’avenir de la responsabilité sociale est ancré dans sa capacité à innover, à proposer des solutions nouvelles aux problèmes qu’elle rencontre. Une bonne façon d’innover est de trouver un lien entre deux domaines apparemment distincts.

J’ai toujours pensé que les approches dites « zen » avaient beaucoup à apporter non seulement au monde du travail, mais plus particulièrement à la responsabilité sociale d’entreprise. Loin d’être un expert en la matière, j’ai tout de même lu quelques livres et articles sur le sujet, et cela m’a conforté dans mon idée.

J’ai été ravi de lire récemment un article nous apprenant que Google – et d’autres entreprises – se sont engagées sur cette voie. On y apprend en effet que le maître zen Thich Nhat Hanh a rendu visite à de nombreuses entreprises pour leur délivrer quelques enseignements. Parmi ceux-ci, certains ont retenu mon attention:

  • Vous n’avez pas besoin d’être numéro 1 pour être heureux. On peut aussi bien réussir et être satisfait de sa vie professionnelle sans pour autant verser dans la compétition à tout prix.
  • La nécessité d’avoir une dimension spirituelle dans le business. Voila qui est plutôt intriguant, non? Et sensible selon la façon que l’on définit « spirituel ». Mais je crois que cela vaut la peine de se pencher sur le sujet.
  • Il n’est pas nécessaire de toujours se fixer un but: on peut être heureux ici et maintenant. Cela rejoint en quelques sortes le premier point. Il s’agit aussi d’éviter les frustrations. Profiter de ce qui est là, maintenant, permet d’apprécier à sa juste valeur ce que l’on possède, plutôt que de se perdre sur ce que l’on souhaiterait posséder, être, devenir.
  • Il y a une dualité dans la technologie. Il est intéressant de noter que si Thich Nhat Hanh parle des méfaits de la technologie – être toujours joignable partout, etc. – il parle aussi des bienfaits que celle-ci peut avoir si elle est utilisée avec les bonnes intentions. Comme par exemple développer des applications et des appareils qui pourraient nous faire retrouver un certain équilibre.

Au-delà de la « hype » qui peut entourer ce genre d’idées – et rapidement s’essouffler – j’ai toujours trouvé cette approche zen intéressante. Que ce soit pour la vie professionnelle ou privée.

Qu’en pensez-vous? Effet de mode ou vraie source de bonnes idées?