Responsabilité sociale – études de cas et théorie

Dans le cadre de réflexion sur le métier des professionnels de la RSE, je me suis posé plusieurs questions récemment. Par exemple, celle de savoir si le professionnel de la RSE pouvait se permettre d’improviser, ou encore si les mauvaises pratiques pouvaient être utiles.

La question que je voulais poser aujourd’hui est celle de savoir si l’expertise d’un professionnel de la RSE doit se baser sur une bonne connaissance de la théorie ou une maîtrise d’un ensemble d’études de cas. Je m’explique: il existe de très nombreux outils théoriques autour de la RSE, tels que des processus pour le dialogue avec les stakholders par exemple. D’un autre côté, il existe également une base toujours grandissante d’étude de cas lié à la RSE, montrant aussi bien des bonnes pratiques que des mauvaises.Tableau blanch Sur quoi un professionnel devrait-il s’appuyer?

La réponse à ma question serait bien sûr de dire qu’il faut un peu des deux…Je devrais donc la formuler plutôt de la façon suivante: est-il plus important de maîtriser les études de cas ou les outils et la théorie? J’ai le sentiment que cela dépend – oui, on n’avance pas… – de la situation. Si l’on veut vendre une initiative ou une démarche – que ce soit comme consultant à un client ou comme manager RSE à sa direction – j’ai l’impression (et aussi un peu d’expérience) que les études de cas fonctionnent mieux. On peut ainsi aisément montrer les menaces et opportunités auxquelles ont pu faire face d’autres entreprises dans des situations similaires.

Aussi, j’ai l’impression que chaque situation étant unique en son genre, il faut être capable d’adapter les outils à celle-ci. Un cas a le mérite de donner les grandes lignes d’une réponse adaptée à une situation donnée.

Mais peut-être avez-vous une opinion différente. Qu’en pensez-vous?

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4 réflexions sur “Responsabilité sociale – études de cas et théorie

  1. Bonjour,
    Afin d’installer durablement l’approche RSE, il faut pouvoir la faire accepter, et la faire « commercialiser » dans le cadre d’une prestation de conseil. On en revient toujours, la définition de la RSE ne fait pas encore consensus. De plus, loin des grands groupes, la RSE a encore à tracer son sillon parmi les PME françaises.
    A ce moment-là, l’approche par étude de cas est à mon avis la plus intéressante. Elle permet au client (ou direction, manager,…) de saisir directement le « résultat du résultat ». Ce qui peut s’appréhender en 5min par le client veut dire qu’il peut l’intégrer et le reformuler facilement. S’il le fait, il peut diffuser la démarche dans toute son organisation, et ainsi faciliter sa mise en place.

  2. Merci pour ce retour, Rémy! Vous soulevez un point intéressant qui est de parler le langage du client. Il faut lui donner des éléments qu’il puisse comprendre et reformuler, comme vous le dites.
    Vous mettez le doigt sur l’importance de faire de nos interlocuteurs nos premiers avocats, ce qui me semble primordial.

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