Dans son ouvrage Revolution in a Bottle, Tom Szaky nous explique qu’il existe trois composantes à tous les déchets:
- La forme,
- L’intention, et
- le matériau.
Sur la base de cela, on peut trouver trois façons de traiter ces déchets:
- Si l’on a recours aux trois composantes, on parle de réutilisation: si je récupère une bouteille de coca pour y mettre de l’eau, je réutilise aussi bien sa forme, que son intention (conserver un liquide comestible) et que son matériau.
- Si l’on a recours qu’au matériau et à la forme, on parle d’upcycling – ou surcyclage – on détourne donc l’intention de l’objet de base. Terracycle utilise par exemple des bouteilles vides pour y stocker l’engrais qu’elle produit et vend.
- Si l’on a recours uniquement au matériau, on parle bien sûr de recyclage: on recycle par exemple plusieurs bouteilles en PET pour en faire un habit en fibres synthétiques.
A partir de ces considérations, je pense que toute entreprise devrait se poser des questions sur ses produits. Pour son packaging, ne pourrait-elle pas réutiliser ou « upcycler » le déchet produit par une autre entreprise? Ne pourrait-elle pas créer un nouveau produit à base d’un déchet, comme par exemple les sacs produits par Freitag?
Ce qui m’interpelle, c’est la simplicité de ces principes: trois composantes, dont le « mélange » débouche sur trois façons de traiter des déchets. Les solutions sont parfois si simples!