Avec un peu de retard, je tenais à vous signaler l’article sur les labels écologiques pour les jeux de société, écrit par mon ami Gus sur son excellent blog ludique.
Intéressant de voir comment le monde du jeu de société commence lui aussi à surveiller son empreinte. Et ce avant d’être sous le feu des critiques, ce qui est une stratégie des plus intelligentes.
Merci pour le lien Julien.
Il y a toutefois encore beaucoup de chemin à parcourir, le monde du jeu de société à encore énormément de progrès à parcourir.
L’un des soucis majeurs? La non-responsabilité des acheteurs. Ce ne sont pas les producteurs qui doivent édicter des normes et s’engager, mais les consomActeurs qui choisissent de préfère un tel produit sur un autre eu égards à une production durable. Malheureusement, les acheteurs ne sont que rarement de l’origine de la prod et des impacts. Et le monde du jeu est lié au plaisir, donc pas à la conscientisation
Il est vrai que l’on se retrouve ici face à un phénomène relativement courant en RSE: celui d’un secteur « gentil », où l’on ne voit donc que peu l’intérêt d’y intégrer une démarche responsable. On observe le même phénomène chez les ONG: « Nous cherchons à faire le bien, alors nous n’avons pas à nous justifier pour notre empreinte carbone, pour les conditions de travail, etc. » (article en préparation!).
On peut aussi remarquer que chaque maison d’édition propose son propre label. C’est une des caractéristiques principales du greenwashing. La prochaine étape serait d’uniformiser ces labels, afin que le consommateur puisse s’y retrouver facilement. Comme tu le dis, il faudra pour cela – entre autres – une vraie demande de la part des consommateurs.
Quoi qu’il en soit, je pense qu’il est intéressant de voir que certains éditeurs ont pris les devants et proposent de tels labels. C’est un bon premier pas.