Equilibre vie privée-vie professionnelle: 3 axes

BalanceLorsque l’on parle d’équilibrer la vie privée et la vie professionnelle, on a souvent en tête l’idée selon laquelle notre vie professionnelle ne doit pas prendre le pas sur notre vie personnelle. On évoquera alors la possibilité de travailler depuis la maison, celle de ne pas avoir (trop) d’heures supplémentaires, etc. Et il est bien normal que sur un site consacré à la responsabilité sociale des entreprises, l’on parle de ce qu’une entreprise peut faire pour ses employés.

Toutefois, je crois qu’il est important d’établir clairement les choses et de voir cette problématique de « work-life balance » dans son ensemble. Il existe en fait 3 axes selon lesquels il convient de se pencher sur la question.

  1. Le travail interfère avec la vie privée (TIVP). C’est la situation la plus couramment mentionnée: le travail influe négativement la vie privée. Si l’on considère très schématiquement que nous avons à disposition deux ressources – temps et énergie – à allouer à ces deux sphères de notre vie, il s’agit là d’une situation où le travail consomme plus d’énergie et de temps que ce que nous voulons bien mettre à sa disposition. Il en résulte du stress ou de l’insatisfaction vis-à-vis de notre vie privée.
  2. La vie privée interfère avec le travail (VPIT). Même situation que dans le cas TIVP, mais les « rôles » sont inversés. Des problèmes d’ordre personnels influent négativement notre productivité ou notre moral au travail.
  3. Amélioration personnelle/professionnelle (AP). Un axe que l’on a tendance à occulter. L’expérience vécue ou gagnée dans une sphère améliore l’expérience dans l’autre sphère. Il peut s’agir de compétence concrète – une formation professionnelle en gestion de conflits peut être utile pour des conflits familiaux – ou de simples sentiments – une vie privée satisfaisante influera sur votre moral au travail.

De ces axes, nous pouvons « déduire » les grandes lignes d’une stratégie pour toute entreprise désireuse de s’attaquer au problème du work-life balance. Il s’agira tout d’abord de supprimer les situations de type TIVP, pour ensuite établir comme objectif une situation de type AP où ce qui est vécu au travail a une influence positive et utile sur la vie privée et où les compétences acquises dans le cadre privé peuvent être mises en valeur au travail.

Aurais-je oublié un axe? Auriez-vous connu l’une ou l’autre de ces situations, et si oui, comment l’avez-vous gérée?

Equilibre vie privée-vie professionnelle: sur quel laps de temps?

Work-life balanceOn parle très souvent de maintenir ou d’arriver à un équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Les anglophones utilisent l’expression « work-life balance ». Cela paraît une aspiration légitime. Chacun souhaite, sans doute, avoir un travail satisfaisant, tout en n’empiétant pas sur sa vie privée. Ou disons un travail qui permette également d’avoir des loisirs, de voir ses amis et sa famille, etc.

Défini ainsi, cet équilibre devrait permettre de vivre des journées au cours desquelles l’on passerait un certain temps au travail, un certain temps avec sa famille et ses amis, un certain temps à s’occuper de soi-même (en faisant du sport, en apprenant des choses nouvelles, en se relaxant, etc.), et ainsi de suite. Le tout pour qu’à la fin de la journée, l’on puisse se dire « Voila une journée bien remplie et équilibrée! » avant de s’endormir l’esprit libre et le cœur léger.

La question que je me pose en ce moment est de savoir si une journée est un laps de temps raisonnable pour parvenir à cet équilibre vie privée-vie professionnelle. En effet, j’ai de la peine à croire qu’il est envisageable de réussir à avoir une vie équilibrée en à peine 24 heures. N’est-ce pas trop court? Ne sommes-nous pas dès lors condamnés à ne pas trouver cet équilibre?

Ou alors, ne devrions-nous pas chercher à atteindre un équilibre sur une durée plus longue? Il me semble que sur une semaine, il devrait être possible de s’occuper de manière satisfaisante de son travail, de sa famille, de soi-même, de ses amis, etc.

J’avoue être – pour l’instant – dubitatif quant au laps de temps sur la base duquel il convient d’évaluer si oui ou non le « work-life balance » est atteint. Des suggestions?