Grand consommateur de thé, j’ai récemment acheté une nouvelle boîte de ce produit. Je bois d’ordinaire du thé vert – sencha, genmaicha, gyokuro quand j’ai de l’argent, etc. – mais j’avoue que le thé que vous pouvez voir ci-dessus a attiré mon attention. Et pour cause! Si l’on observe de près la photographie ci-dessus, on peut constater deux choses.
Premièrement, je suis une des seules personnes au monde capables d’ouvrir ce genre de boîte sans la déchirer.
Deuxièmement, on peut voir que le packaging est très particulier. Il met en avant deux choses:
- « Ce que je bois »,
- « Ce que je défends ».
D’un côté donc, ce que je consomme: on retrouve des informations classiques sur le produit. Cela explique donc pourquoi je veux acheter ce produit. De l’autre côté, ce que je défends: ce qu’il y a derrière mon achat. Ce que ça implique au niveau social lorsque j’achète ce produit. Et donc, pourquoi je devrais acheter ce produit.
Je trouve cette démarche très intéressante, car elle réunit ces deux aspects du simple acte d’achat – j’achète parce que j’aime ça – et de l’implication éthique de cet achat. J’achète parce que c’est bon et parce que c’est bien. Cela correspond à mes goûts et à mes valeurs. Alors que trop souvent encore, on a une information et pas l’autre.
Je n’aime pas le terme de consomacteur, mais je trouve que l’on comprend bien son sens ici. Aussi, j’apprécie que le consommateur ait des informations en toutes lettres sur la conséquence de son achat, plutôt qu’un simple logo à la signification plus ou moins obscure.