Travaillant de plus en plus sur des mandats de consulting, je m’intéresse beaucoup à ce que font mes confrères dans le domaine. Force est de constater que beaucoup offrent des « solutions », des « outils » ou encore des logiciels. Ces services sont présentés comme des packages qu’une entreprise peut acheter et ensuite appliquer en son sein.
Cela m’amène à me demander comment l’on doit vendre ses prestations en RSE. Doit-on offrir à de potentiels clients des solutions toutes faites, toutes prêtes ou doit-on plutôt identifier des problèmes en échangeant avec les personnes concernées, problèmes auxquels on trouvera ensuite des solutions.
En d’autres termes, je me pose la question du sur-mesure en RSE. Instinctivement, j’ai tendance à penser que les problèmes auxquels nous sommes confrontés dans notre domaine sont tellement complexes et tellement propres à une situation donnée qu’il me paraît vain d’avoir des solutions en « prêt-à-porter ». Des lignes directrices, certes: on ne peut pas non plus se lancer dans la résolution de tels problèmes sans avoir une idée de la direction que l’on veut suivre. Et il ne s’agit pas non plus de réinventer la roue à chaque fois. Mais je ne suis pas convaincu par cette idée qu’il existe une solution pré-existante à tout problème.
Ne serait-ce que pour la variété des stakeholders impliqués à chaque fois, je crois qu’il faut avant tout avoir une très bonne capacité d’adaptation et être créatif. Avoir des outils à disposition, oui, mais en étant prêt à les adapter, à les transformer.
Et vous, qu’en pensez-vous?
Pingback: RSE: existe-t-il des solutions toutes faites? |...